Si tu aimes les soirs de pluie, mon enfant, mon enfant
Les ruelles de l'Italie et les pas des passants
L'éternelle litanie des feuilles mortes dans le vent
Qui poussent un dernier cri, crie, mon enfant
Si tu aimes les éclaircies, mon enfant, mon enfant
Prendre un bain de minuit dans le grand océan
Si tu aimes la mauvaise vie, ton reflet dans l'étang
Si tu veux tes amis, près de toi, tout le temps
Si tu pries quand la nuit tombe, mon enfant, mon enfant
Si tu ne fleuris pas les tombes mais chéris les absents
Si tu as peur de la bombe et du ciel trop grand
Si tu parles à ton ombre de temps en temps
Si tu aimes la marée basse, mon enfant, mon enfant
Le soleil sur la terrasse et la lune sous le vent
Si l'on perd souvent ta trace dès qu'arrive le printemps
Si la vie te dépasse, passe, mon enfant
Ça n'est pas ta faute, c'est ton héritage
Et ce sera pire encore quand tu auras mon âge
Ça n'est pas ta faute, c'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec ou plutôt sans
Si tu oublies les prénoms, les adresses et les âges
Mais presque jamais le son d'une voix, un visage
Si tu aimes ce qui est bon, si tu vois des mirages
Si tu préfères Paris quand vient l'orage
Si tu aimes les goûts amers et les hivers tout blancs
Si tu aimes les derniers verres et les mystères troublants
Si tu aimes sentir la terre et jaillir le volcan
Si tu as peur du vide, vide, mon enfant
Ça n'est pas ta faute, c'est ton héritage
Et ce sera pire encore quand tu auras mon âge
Ça n'est pas ta faute, c'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec ou plutôt sans
Si tu aimes partir avant, mon enfant, mon enfant
Avant que l'autre s'éveille, avant qu'il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil et que passe le temps
Si tu aimes l'automne vermeil, merveille, rouge sang
Si tu as peur de la foule mais supportes les gens
Si tes idéaux s'écroulent le soir de tes vingt ans
Et si tout se déroule jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule, roule, mon enfant
Ça n'est pas ta faute, c'est ton héritage
Et ce sera pire encore quand tu auras mon âge
Ça n'est pas ta faute, c'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec ou plutôt sans, mon enfant.
Mardi 26 juillet 2011 à 12:43
Vendredi 25 avril 2008 à 14:52
Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront près de moi, sur mon chemin
Te dire que c'était pour de vrai
Tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on a fait
Qu'c'était pas pour de faux, que c'était bien
Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c'est gagné
Tous ces moments, tous ces mêmes matins
J'vais pas te dire qu'j'vais plus pleurer
Y'a vraiment pas d'quoi s'en priver
Et tout c'qu'on n'a pas loupé, le valait bien
Peut-être on se retrouvera
Peut-être que, peut-être pas
Mais sache qu'ici bas, t'es toujours là
ça restera comme une lumière
Qui m'tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'éteint pas
Que ton visage et ton sourire
Resteront près de moi, sur mon chemin
Te dire que c'était pour de vrai
Tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on a fait
Qu'c'était pas pour de faux, que c'était bien
Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c'est gagné
Tous ces moments, tous ces mêmes matins
J'vais pas te dire qu'j'vais plus pleurer
Y'a vraiment pas d'quoi s'en priver
Et tout c'qu'on n'a pas loupé, le valait bien
Peut-être on se retrouvera
Peut-être que, peut-être pas
Mais sache qu'ici bas, t'es toujours là
ça restera comme une lumière
Qui m'tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'éteint pas
(JJ Goldman)
Vendredi 22 février 2008 à 21:38
Elle était gaie, heureuse, aimer répandre le bonheur autour d'elle.
Artiste, elle aimait la peinture, sculptait, dessinait, chantait, jouait de l'orgue de barbarie sous le nom de Coquelicot.
Elle n'était pas comme les autres, trop enjouée, tellement vivante, pleine de projets.
Mais les braves gens n'aiment pas la différence.
Ils ne savent pas reconnaître les anges qui descendent sur terre...
Ils ne veulent surtout pas qu'on leur change leurs petites vies bien réglées.
Ils n'aiment pas ceux qu'ils ne comprennent pas.
Françoise s'est pendue il y a quatre jours.
Tous mes remords n'y changeront rien.
Il lui en a fallu, du courage !
C'est trop tard pour l'appeler maintenant, trop tard pour lui dire combien je tenais à elle.
Comment accepter l'inacceptable ?
Artiste, elle aimait la peinture, sculptait, dessinait, chantait, jouait de l'orgue de barbarie sous le nom de Coquelicot.
Elle n'était pas comme les autres, trop enjouée, tellement vivante, pleine de projets.
Mais les braves gens n'aiment pas la différence.
Ils ne savent pas reconnaître les anges qui descendent sur terre...
Ils ne veulent surtout pas qu'on leur change leurs petites vies bien réglées.
Ils n'aiment pas ceux qu'ils ne comprennent pas.
Françoise s'est pendue il y a quatre jours.
Tous mes remords n'y changeront rien.
Il lui en a fallu, du courage !
C'est trop tard pour l'appeler maintenant, trop tard pour lui dire combien je tenais à elle.
Comment accepter l'inacceptable ?
Les anges ne sont pas faits pour vivre au milieu des hommes.
Pourquoi n'avons nous pas le courage de dire je t'aime aux personnes qui nous sont si chères ?
Tu me manques terriblement !
Tu me manques terriblement !