Jeudi 17 janvier 2008 à 21:16

petit w
Et dans 150 ans, on n'y pensera même plus, à ce qu'on a aimé, à ce qu'on a perdu...Allez vidons nos bières pour les voleurs des rues! Finir tous dans la terre? Mon dieu ! Quelle déconvenue...
Et regarde ces squelettes qui nous regardent de travers...Et ne fais pas la tête, ne leur fais pas la guerre: Il leur restera rien de nous, pas plus que d'eux! J'en mettrais bien ma main à couper ou au feu...
Alors souris. (Raphaël, Dans 150 ans)
J'veux l'soleil même en pleine nuit, j'veux la pleine lune à midi, j'veux l'impossible, chaque jour d'ma vie! (sinsemila, faut que ça se régale)
Des mots pour la petite fiancée, celle qu'on aurait pas du laisser tomber, avec son petit coeur qui rêve sur le pavé, son petit regard qui sait plus où se poser...(Raphël, des mots)
Cette souffrance, ça s'appelle prendre conscience... (Sinsemilia, simples d'esprit)
C'est trop court une vie, si nombreuses les envies: Rire, découvrir, échanger et aimer, et puis encore aimer [...]
Devant l'miroir de la salle de bain avec ton rasoir à la main, t'as pensé à tout ce qu'on peut faire? (Guerilla Poubelle, la révolution pour les lâches)
Combien d'être humains ne sont pas des moutons? Combien de nations respectent la population? (Tryo, les nouveaux bergers)
Ho non, ne pleure pas, mon ange... Non, ce n'était qu'un mauvais rêve. Tu sais, en ces jours étranges, le monde crève. (Saez, petit prince)
Eux quand ils meurent ou s'endorment, c'est dans le creux de tes bras qu'ils s'abandonnent et qu'ils brûlent, comme la clope entre tes doigts. (Sinsemilia, Marlène)
Les seins de Marilyn ou les saints de Marie? Tu sais moi je m'en fou! Quand elle est à genoux, quand elle me dit "Vas-y, jusqu'au bout de la nuit!" En dessus sans dessous,
oui moi ça me rend fou... (Saez, Marie ou Marilyn?)

(c) LR

Samedi 17 novembre 2007 à 10:51



Tu es partie chérie mais tu sais ma vie n'a pas changé
C'est toujours canettes de bière et matches de foot à la télé
Sorties avec les copains mélancolies pour trois fois rien
Quelques cendres dans ma bière
Quelques larmes dans mon verre

Tu dis ne pas vouloir revenir
Ah je te comprend c'est normal
Il n'y a qu'une chose qui me tourmente
Qui me torture qui me fait mal

C'est que tu n'es pas là ce soir pour m'engueuler
Non tu n'es pas là ce soir pour m'engueuler
Et mon Dieu, qu'est ce que ça me manque
wo wo wo wo wo wo wo wo wow

Tu es partie chérie avec tes sarcasmes et tes reproches
Tu me laisses avec mon asthme
Avec du malheur plein les poches
Dans la nuit de samedi à jeudi le poisson rouge est mort de faim
Et Willy notre chien va bientôt mourir de chagrin

Tu dis ne pas vouloir revenir
Ah je te comprend c'est normal
Il n'y a qu'une chose qui me tourmente
Qui me torture qui me fait mal

C'est que tu n'es pas là ce soir pour m'engueuler
Non tu n'es pas là ce soir pour m'engueuler
Et mon Dieu, qu'est ce que ça me manque
wo wo wo wo wo wo wo wo wow

Tu es partie chérie et dans le noir je me souviens
De chacun des mots cruels que tu me disais si bien
Tu dis qu'après la paresse il y a le temps des efforts
Tu dis qu'après la détresse il y a le temps des remords

Veux-tu me dire je t'en supplie ce qu'il nous reste après l'oubli
Veux-tu me dire ce qu'il nous reste ce qu'il me reste je t'en supplie

Puisque tu n'es pas là ce soir pour m'engueuler
Non tu n'es pas là ce soir pour m'engueuler
Et mon Dieu, qu'est ce que ça me manque
wo wo wo wo wo wo wo wo wow

(c) été 67

Jeudi 13 septembre 2007 à 20:11



Une aube affaiblie
verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon coeur qui s'oublie
Aux soleils couchants.
Et d'étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
A de grands soleils
Couchants sur les grèves.

Mardi 10 juillet 2007 à 20:47

T'as réussi tes études,
T'as réussi ta carrière,
T'as réussi ton mariage,
Et même réussi tes enfants.
Oui mais, tu as raté ta vie,
Raté ta vie...

Tu t'en es pas mal sorti
Dans la masse dans la meute où l'on vit
Tu t'es fait ta place,
Et au théâtre tu as les meilleures places...
Oui mais, tu as raté ta vie, raté ta vie

Et tu cherches à savoir comment
Et tu cherches à savoir pourquoi
Et tu repenses au passé
A toutes les occasions manquées à cause desquelles
Tu as raté ta vie, raté ta vie

Tu rêvais de faire autre chose du peu de temps dont on dispose
Non tu n'osais pas trop croire à cette expression dérisoire
Mais tu as raté ta vie, raté ta vie

Hier dans un hôtel de province tu l'as vu défiler avec dépit
Tu t'es demandé pourquoi tu t'étais emmerdé
Tu t'es dis, tant pis!
Chéri ils sont en bas, ils te réclament
Monsieur Bourgeon et sa femme.
Et alors, tu es descendu

T'as réussi tes études
T'as réussi ta carrière
T'as réussi ton mariage
Et même réussi tes enfants
Oui mais, tu as raté ta vie,
Raté ta vie


 (C) été 67



Vendredi 13 avril 2007 à 14:08






L'avait les roues arquées un peu comme j'ai les jambes
Sur l' toit et sur l' capot l'avait les deux bandes blanches
Le volant en faux bois les banquettes en vrai Skaï
Le klaxon qui jouait le pont d' la rivière Kwaï
Dédé l'avait fait r'peindre en bleu métallisé
Y disait qu'ça lui rapp'lait l' ciel de son pays
On a jamais bien su où qu' c'est qu'il était né
Vu qu'il était menteur comme tous ceux de sa race

Sur la lunette arrière y' avait l'autocollant
Avec "allez les verts" et sur la vitre avant
Y avait marqué en blanc sur un fond bleu d'azur
  "Skiez à Val d'Isère et respirez l'air pur"
Elle pompait à peu près autant d' fuel aux cent bornes
Que Dédé buvait d' bière mais faut dire qu'y tenait bien
Quand on s' tapait l' Sébastopol à 220
Pour qu' les flics nous rattrapent il fallait qu'ils s' cramponnent

Mais une nuit des voyous, des vrais enfants d' salauds
Pendant qu' Dédé pionçait z' y' ont fracturé son box
Z' y' ont tirés son klaxon et son autoradio
Ses cassettes de Mike Brant et ses jantes en inox
Dédé le lendemain en voyant le tableau
Lui qu'avait une santé d'académicien
S'est chopé l'infarctus dont nous cause les journaux
Et l'a cassé sa pipe tout seul au p'tit matin

Pauv' Dédé aujourd'hui, l'est au cimetière Pantin
Sur sa tombe on a peint deux bandes blanches c'est super
Sa bagnole crève doucement tout au fond du jardin
D'un pavillon d' banlieue prés d' la ligne de chemin de fer
Les poules ont fait leur nid sur les sièges éventrés
La rouille a tout bouffé la peinture et les chromes
Le pare-brise et les phares dégommés par les mômes
Y reste bientôt plus rien d' la pauv' tire à Dédé

Dans la tire à Dédé
J'en ai fait des virées
Quand j'y repense aujourd'hui
Sur ma mob je m'ennuie

R. Séchan

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